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1.
Revue de Médecine Interne ; 43:A117-A118, 2022.
Artículo en Francés | Academic Search Complete | ID: covidwho-1900151

RESUMEN

Le syndrome de fuite capillaire idiopathique (SFCI) ou maladie de Clarkson est une pathologie rare définie par la récurrence d'épisodes de fuite capillaire en présence d'une gammapathie monoclonale. Elle entre dans le cadre des gammapathies monoclonales de signification clinique. Le tableau caractéristique est celui d'un choc hypovolémique marqué par une forte hémoconcentration avec une hypoprotidémie paradoxale. La physiopathologie est inconnue et le traitement préventif des récidives repose sur l'administration au long cours d'immunoglobulines intraveineuses (IgIV). La tolérance de ce traitement chronique est souvent difficile et son coût est élevé. La possibilité, les modalités et les risques d'une décroissance voire d'un arrêt des IgIV sont inconnus. Cette étude avait pour but d'évaluer la sécurité de la décroissance et/ou de l'arrêt des IgIV au cours de la maladie de Clarkson. Nous avons conduit une étude multicentrique rétrospective incluant les patients du registre EurêClark atteint d'un SFCI défini (avec une gammapathie monoclonale), ayant reçu au moins une perfusion d'IgIV. Les crises étaient recensées dès lors qu'elles indiquaient une hospitalisation, et étaient considérées comme graves en cas d'admission en soins critiques. Le critère de jugement principal était la proportion de patients décédés en fin de suivi. Le principal critère de jugement secondaire était l'incidence annuelle des crises, analysée selon un modèle mixte pour prendre en compte le caractère éventuellement répété des crises chez un même patient, en comparant les différentes périodes de traitement selon la dose reçue d'IgIV (≥2 g/kg/mois, 1–2 g/kg/mois, <1 g/kg/mois et pas d'IgIV). L'arrêt des IgIV était défini comme un arrêt de 4 mois au moins une fois au cours du suivi. Cinquante-sept patients ont été inclus, d'âge moyen 60 ± 13 ans dont 47 % de femmes. La gammapathie monoclonale, toujours une immunoglobuline G, était de type : kappa 68 %, lambda 28 % et bi-clonale 2 % des cas. Le suivi médian [IQR 25–75] était de 9 [5–14] ans. Après l'instauration d'IgIV, 36 (63 %) patients ont présenté au moins une rechute. En fin de suivi, 18 (31 %) patients étaient décédés dont 14 (78 %) en raison d'une récidive. La proportion de patients décédés en fin de suivi était plus élevée chez les malades ayant arrêté les perfusions d'IgIV (groupe arrêt : A) en comparaison avec ceux ayant poursuivi les perfusions de façon continue (groupe poursuite : P, 63 % vs. 15 %, p < 0,001). Les probabilités cumulées de survie à 10 ans estimées selon la méthode de Kaplan Meier et comparées par un test de Log-Rank entre les groupes A et P étaient de 50 % vs. 83 % (p = 0,02). Le taux de récidive et le nombre médian de récidive entre les patients des groupes A et P étaient de 72 % et 59 % (p = 0,3) et 1,0 et 2,5 (p = 0,03). Les taux de récidive, le nombre médian de crises et la mortalité n'étaient statistiquement pas différents entre les patients ayant eu une décroissance des IgIV (qu'elle qu'en soit la modalité, n = 39) et ceux toujours restés à 2 g/kg/mois (n = 18). Les résultats du modèle mixte ne montraient pas de relation significative entre la dose d'IgIV et l'incidence des crises, avec des coefficients de régression bêta de -0,06 ;0,0 et 0,47 pour les doses comprises entre 1-2 g/kg, <1 g/kg et arrêt des IgIV respectivement comparées à la dose ≥2 g/kg (p = 0,3). Enfin, parmi les 37 patients encore en vie en janvier 2020, la survenue d'une infection COVID était significativement associée à la mortalité60 % vs 3 %, p = 0,005). L'interruption des perfusion d'IgIV est associée à un nombre plus important de crises et à une surmortalité chez les patients avec une maladie de Clarkson. Le traitement par IgIV ne doit pas être arrêté. La décroissance n'était pas significativement associée à ces risques, et semble pouvoir être envisagée avec prudence, ce d'autant que la COVID-19 est associée à un risque important de récidive et de décès (French) [ FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full . (Copyright applies to all s.)

2.
Revue de Médecine Interne ; 43:A103-A104, 2022.
Artículo en Francés | Academic Search Complete | ID: covidwho-1900146

RESUMEN

La vaccination contre le SARS-Cov2 réduit le risque d'infection, d'hospitalisation et de décès liés à l'infection. Cependant, certains patients peuvent développer une infection après une vaccination. L'objectif était de décrire les caractéristiques des patients vaccinés et qui développaient une infection grave à SARS-Cov2 nécessitant une admission en réanimation. Nous avons réalisé une étude de cohorte multicentrique incluant les patients vaccinés avec une infection grave à SARS-CoV2 et admis dans 15 réanimations françaises entre janvier et septembre 2021. Nous avons comparé ces patients à une cohorte publiée de patients non vaccinés avec une pneumonie grave à SARS-Cov2. Cent patients dont 68 (68 %) hommes avec un âge médian de 64 [57–71] ans ont été inclus. Une immunodépression était présente chez 3838 %) des patients. Parmi les patients ayant eu une sérologie à leur admission, 64 % avait un niveau d'anticorps anti-SARS-Cov2 efficace. À l'admission en réanimation, le score SOFA médian était de 4 [4–6,3] et le rapport PaO2/FiO2 médian de 84 [69–128]mmHg. Une oxygénothérapie humidifiée à haut débit a été initiée chez 79 (79 %) patients et une ventilation non invasive chez 18 (18 %) patients. Au cours de la prise en charge, 48 (48 %) patients ont nécessité le recours à l'intubation oro-trachéale avec une durée de ventilation de 11 [5–19] jours. Sur une durée de séjout médiane de 8 [4–20] jours, 31 patients sont décédés. L'âge (OR pour 5 années supplémentaires 1,38 [1,02–1,85], p = 0,035) et le score SOFA à l'admission (OR 1,40 [1,14–1,72] par point, p = 0,002) étaient indépendamment associés à la mortalité. En comparaison avec les patients non vaccinés, les patients vaccinés présentaient moins souvent du diabète (16 [16 %] vs. 351 [27 %], p = 0,029), étaient plus souvent immunodéprimés (38 [38 %] vs. 109 (8,3 %), p < 0,0001), insuffisants rénaux chroniques (24 [24 %] vs. 89 (6,8 %), p < 0,0001), insuffisants cardiaques chroniques (16 [16 %] vs. 58 [4,4 %], p < 0,0001), and insuffisants hépatiques chroniques chronic liver disease(3 [3 %] vs. 8 [0,6 %], p = 0,037). Malgré une gravit similaire à l'admission, les patients vaccinés nécessitaient moins souvent le recours à la ventilation invasive, que ce soit à l'admission ou au cours de la prise en charge en réanimation (23 [23 %] vs. 785 [59,7 %], p < 0,0001, et 48 [48 %] vs. 930 [70,7 %], p < 0,0001, respectivement). Il n'y avait pas de différence en terme de mortalité (31 [31 %] vs. 379 [28,8 %], p = 0,64). Les infections sévères à SARS-Cov2 peuvent survenir chez des patients vaccinés, principalement ceux immunodéprimés ou avec des insuffisances rénale, hépatique ou cardiaque. L'âge et la gravité à l'admission sont associés à la mortalité. (French) [ FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full . (Copyright applies to all s.)

4.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 80(SUPPL 1):233-234, 2021.
Artículo en Inglés | EMBASE | ID: covidwho-1358848

RESUMEN

Background: Coronavirus disease 2019 (COVID-19), has raised several questions in patients with immune-mediated inflammatory diseases (IMID). Whether the seroprevalence and factors associated with symptomatic COVID-19 are similar in IMID patients and in the general population is still unknown. Objectives: To assess the serological and clinical prevalence of COVID-19 in European IMID patients, along with the factors associated with its risk and the impacts the pandemic had on the IMID management. Methods: Prospective multicentre cross-sectional study among patients with five IMID (i.e. systemic lupus erythematous, Sjögren's syndrome, rheumatoid arthritis, axial spondylarthritis or giant cell arteritis) from six tertiary-referral centers from France, Germany, Italy, Portugal, Spain and United Kingdom. Demographics, comorbidities, IMID, treatments, flares and COVID-19 details were collected. Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) serological tests were systematically performed. Results: Between June 7 and December 8, 2020, 3028 patients were included (median age 58 years, 73.9% females). SARS-CoV-2 antibodies were detected in 166 (5.5%) patients. Symptomatic COVID-19 was seen in 122 patients (prevalence: 4.0%, 95% CI 3.4-4.8%);23 (24.2%) of them were hospitalized and four (3.2%) died. In multivariate logistic regression analysis, symptomatic COVID-19 was more likely to be observed in patients with higher levels of C-reactive protein (OR: 1.18;95% CI 1.05-1.33;p = 0.006), and increased with the number of IMID flares (OR: 1.27;95% CI 1.02-1.58;p = 0.03). Conversely, it was less likely to occur in patients treated with biological therapy (OR: 0.51;95% CI 0.32-0.82;p = 0.006). During the pandemic, at least one self-reported disease flare was seen in 654 (21.6%) patients. Also, 519 (20.6%) patients experienced changes in their treatment, with 125 of these (24.1%) being due to COVID-19. Conclusion: The SARS-CoV-2 prevalence in IMID patients over the study period seems to be similar to that of the general population1. The IMID inflammatory status seems to be independently associated with the development of COVID-19.

8.
Hepatology ; 72(1 SUPPL):295A-296A, 2020.
Artículo en Inglés | EMBASE | ID: covidwho-986129

RESUMEN

Background: Since 1920, a decrease in serum cholesterol has been identified as a marker of severe pneumonia. We have assessed the performance of serum apolipoprotein-A1 (A1), the main transporter of HDL-cholesterol, to identify the early spread of coronavirus disease 2019 (Covid-19) in the general population and its diagnostic performance for the Covid-19 Methods: We compared the daily mean A1 during the first 26 weeks of 2020 in a population that is routinely followed for a risk of liver fibrosis risk in France (18,239 sera) and in the USA (161,655 sera) in relation to a local increase in confirmed cases, and in comparison to the same period in 2019 (respectively 26,513 and 211,419 sera) Linear regression curves with 95% confidence intervals between the mean daily serum levels of A1 were compared by the F-test, and a significant difference was defined as P <0.001. We prospectively assessed the sensitivity of this marker in an observational study of 136 consecutive hospitalized cases and retrospectively evaluated its specificity in 7,481 controls representing the general population Results: The mean A1 levels in these populations began decreasing in January 2020, compared to the same 26 weeks in 2019 This decrease was highly correlated to and in parallel with the daily increase in confirmed Covid-19 cases in the following 26 weeks, in both France (national and hospital cohort APHP-PSL) and USA, including the June recovery period in France Figure 1 shows the proportion of low A1 (<1 24 g/L) during the 26 weeks Same differences were observed after stratifications on the following confounding factors: previous years 2017-2018, age, gender, hepatitis C or non-alcoholic fatty liver disease, BMI, fasting glucose and triglycerides No similar changes were observed for ALT, AST, GGT, and haptoglobin A1 at the 1 25 g/L cutoff had a sensitivity of 90 6% (95%CI84 2-95 1) and a specificity of 96.1% (95.7-96.6%) for the diagnosis of Covid-19 The area under the characteristics curve was 0 978 (0 957-0 988), and outperformed haptoglobin and liver function tests For a prevalence of 1 8% (136/7617;95%CI 1 5-2 1) of Covid-19 cases, the positive predictive value (PPV) was 30 0% (95%CI 25 6-34 7) and the negative predictive value (NPV) was 99 8% (95%CI 99 7-99 9) When adjusted on the range of Covid-19 prevalence predicted in the French population, the PPV was 40 5% and NPV was 99 7% for the 2 8% lower limit, and PPV was 56 0% and NPV was 99 3% for the 7 2% higher limit In the prospective recovery subset repeated measurements showed an increase of A1 from 0 89 to 1 04 g/L in a median of 11 days (n=305;ANOVA P<0 01) Conclusion: Apolipoprotein-A1 could be both a sentinel of the pandemic in existing routine surveillance of the general population, as well as a candidate predictor of suspected Covid-19 in multivariate analysis in cases with a negative virological test.

10.
Medecine et Maladies Infectieuses ; 50 (6 Supplement):S77, 2020.
Artículo en Francés | EMBASE | ID: covidwho-829361

RESUMEN

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